Comment nourrir une population qui pourrait grimper à 10 milliards d'individus en 2050, tout en limitant le réchauffement climatique et la dégradation de la nature ? C'est à cette question que tente de répondre le rapport du Giec, à Genève du 6 au 8 août 2019 pour plancher sur le changement climatique, l'usage des terres et l'accès de tous à une alimentation suffisante.
Ce nouveau rapport du Groupe international d’experts sur l’évolution du climat au sein de l'ONU, formule des pistes sur l'alimentation pour lutter contre le réchauffement climatique, selon un article bien cadré sur 7sur7.be . Le GIEC souligne que changer les habitudes de consommation et de production alimentaires est un des leviers pour agir contre le réchauffement. "Certains régimes alimentaires nécessitent plus de sols et d'eau et produisent davantage d'émissions que d'autres", a résumé l'un de ses coprésidents, Jim Skea, en présentant la synthèse du rapport. Légumineuses, fruits, légumes, graines... Ce point est abordé par une phrase du texte en particulier: "Des régimes équilibrés reposant sur des aliments à base de végétaux, tels que ceux basés sur les céréales secondaires (autres que les principales comme le riz ou le blé, NDLR), les légumineuses, les fruits et légumes, les fruits à coque et les graines, et des aliments d'origine animale produits dans des systèmes résilients, durables et à faibles émissions de gaz à effet de serre, présentent d'importantes opportunités". Le Giec ne préconise donc pas de passer à un régime végétarien (sans viande ni poisson) et encore moins vegan (sans aucune protéine animale), contrairement à ce qu'ont affirmé des médias avant la parution du rapport. Cette affirmation se basait sur une citation tronquée du texte, omettant le passage sur les "aliments d'origine animale produits dans des systèmes résilients, durables et à faibles émissions de gaz à effet de serre". Gaspillage D’autres changements passent par un bouleversement profond de nos habitudes alimentaires. Avec, en ligne de mire, une réduction du gaspillage. Les chiffres sont assez dramatiques, on dit que pratiquement 25 à 30% de l’alimentation qui est produite sur la planète est perdue. Le rapport montre que le système de l’alimentation – c’est-à-dire y compris la partie transport-stockage-transformation – constitue pratiquement, selon les estimations du Giec, entre 8 et 10% des émissions mondiales annuelles. Flexitarien Le Giec ne préconise donc pas de passer à un régime végétarien (sans viande ni poisson) et encore moins vegan (sans aucune protéine animale), contrairement à ce qu'ont affirmé des médias avant la parution du rapport. Cette affirmation se basait sur une citation tronquée du texte, omettant le passage sur les "aliments d'origine animale produits dans des systèmes résilients, durables et à faibles émissions de gaz à effet de serre", selon l'article de 7sur7. De précédents travaux scientifiques concluent sans ambiguïté que la production de viande, via l'élevage intensif, a plus d'impacts environnementaux que celle d'autres produits alimentaires. "Il est évident que réduire la demande en viande est un moyen important de diminuer l'impact environnemental du système alimentaire" En mentionnant des régimes faisant la part belle aux céréales, aux légumes ou aux fruits à coque, le Giec s'inscrit dans la continuité de plusieurs recommandations récentes. Il nous semble que le GIEC adore les habitudes de consommation des flexitariens, Source : 7sur7.be
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Augustus 2019
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